Menu
Le thé a une histoire multiséculaire répartie sur plusieurs continents.
Ses vertus bénéfiques au corps et à l’esprit, de même que sa gustation très appréciée, en font une boisson très prisée.
Voici quelques séquences de l’évolution du thé à travers le monde.
Afrique du Sud
Le thé d’Afrique du Sud encore appelé rooibos, c’est-à-dire buisson rouge, ou thé rouge est, dans la zone du Cap, un arbuste endémique. L’exportation de la culture a été tentée sans succès notable. Ce qui fait de l’Afrique du Sud l’unique producteur de l’aspalathus linéaire, de son nom scientifique.
De consommation moderne récente, il faut quand même préciser que le rooibos était déjà consommé localement depuis plusieurs siècles par les peuples autochtones de la région.
C’est le botaniste Benjamin Ginsberg qui a eu pour la première fois l’idée ingénieuse de faire cultiver le thé d’Afrique du Sud et de le commercialiser à l’extérieur du continent. Son goût et ses vertus ont été tout de suite très appréciés en Europe.
Parlant de ces vertus, le thé d’Afrique du Sud est un puissant antioxydant. Il agit de manière bénéfique sur le système digestif et l’épiderme. Il est également très prisé pour ses vertus apaisantes et son goût distingué.
Sur le plan économique, la production avoisine les 50 millions d’euros par an en moyenne. Mais la filière est en pleine expansion. On peut donc s’attendre à une augmentation conséquente dans les années à venir.
Sur le plan culturel, l’Afrique du Sud y est très attachée. Il s’agit d’un patrimoine national qui symbolise en quelque sorte l’authenticité du pays.